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et il en possédait un quart à lui tout seul : on pouvait donc contracter amitié avec lui. Les maîtresses des deux amis s’accordaient assez bien ensemble, c’est-à-dire qu’elles se querellaient au plus une fois par semaine. Que c’est beau, quatre cœurs qui battent à l’unisson ! Les hommes montaient à cheval, lisaient le Figaro, ou racontaient les cancans de la ville ; les dames se tiraient les cartes à tour de rôle avec infiniment d’esprit : l’âge d’or en miniature !

M. Steimbourg se fit un devoir de présenter son ami dans sa famille. Il le conduisit à Biéville, où le père Steimbourg s’était fait construire un château. M. L’Ambert y fut reçu