Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
seil de régence. Les régents étaient irresponsables.
Ils employèrent l’argent comme il leur plut, et se retirèrent sans rendre de comptes. On ne sait ce qu’il faut le plus admirer, de la hardiesse des régents, de la bonhomie du peuple grec, ou de la témérité des grandes puissances, confiant 60 millions à trois particuliers qui avaient le droit de les gaspiller.
« Depuis l’année 1832 jusqu’au 31 décembre 1843, les émissions des obligations de l’emprunt se sont élevées.[1] »
Pour la garantie :
19 838 805f,33c,1/3 | 22 155 977dr,79 | |
19 999 573 33 1/3 | 22 335 523 50 | |
17 400 661 33 1/0 | 19 433 058 58 | |
57 229 040 | 63 924 559 87 |
À déduire :
Perte à la négociation sur l’emprunt adjugé à M. de Rothschild, à 94 pour 100 | 3 835 473 59 | 6 986 013dr42l | |
Escompte bonifié aux adjudicataires pour payement au comptant | 1 176 188 10 | ||
Commission ou autre frais | 1 964 251 73 | ||
56 948 546 45 | |||
Intérêts, amortissement, commission, frais divers jusqu’au 31 décembre 1843 | 33 080 795 31 | ||
Reste à reporter | 23 867 751 14 |
- ↑ Rapport de M. Métazas, contrôlé par M. Lemaître, commissaire du gouvernement français près la Banque grecque, et cité dans l’excellent ouvrage de M. Casimir Leconte