religion pourrait éprouver de semblables tentatives. Il surveille, en outre, le contenu des ouvrages à l’usage de la jeunesse et du clergé, introduits de l’étranger ou publiés en Grèce, ainsi que les brochures, les tableaux ou autres représentations traitant de sujets religieux. Chaque fois qu’il est instruit que de telles publications renferment quoi que ce soit d’opposé ou de préjudiciable aux dogmes divins, aux mystères sacrés, aux canons de l’Église, à l’enseignement religieux, aux fêtes et aux cérémonies reconnues par l’Église orthodoxe d’Orient, il réclame le concours du gouvernement pour arrêter l’emploi de ces livres dans les écoles. Il dénonce à l’autorité civile l’auteur ou l’éditeur apparent, l’imprimeur, le libraire ou le débitant, afin qu’on leur fasse l’application des lois civiles s’ils sont laïques ; s’ils font partie du clergé, ils sont réprimandés par l’autorité ecclésiastique, qui les dénonce au gouvernement pour qu’il les fasse punir conformément aux dispositions des lois civiles. Parmi les attributions intérieures du synode, il importe de mentionner particulièrement celle en vertu de laquelle il est investi du droit de « veiller à ce que les ecclésiastiques ne s’immiscent pas dans les affaires politiques. » la précaution était nécessaire. Est-elle utile ? Je n’en crois rien.
« Les principales attributions extérieures du saint synode sont : le soin d’ordonner les cérémonies dans la célébration des fêtes religieuses, en tant qu’elles ne seraient pas contraires aux formes admises par l’Église ; les règlements sur les établissements d’instruction, de prévoyance et de correction destinés au clergé ; les fêtes religieuses extraordinaires, surtout