son de Dantzig, et mon testament vous fait riche. Soyez heureux, c’est mon vœu le plus cher.
J’ordonne que, dès le lendemain de ma mort, mon neveu, Nicolas Meiser, réunisse par lettre de convocation les dix plus illustres médecins du royaume de Prusse, qu’il leur donne lecture de mon testament et du mémoire y annexé, et qu’il fasse procéder sans retard, dans mon propre laboratoire, à la résurrection de M. le colonel Fougas. Les frais de voyage, de séjour, etc., etc., seront prélevés sur l’actif de ma succession. Une somme de deux mille thalers sera consacrée à la publication des glorieux résultats de l’expérience, en allemand, en français et en latin. Un exemplaire de cette brochure devra être adressé à chacune des sociétés savantes qui existeront alors en Europe.
Dans le cas tout à fait imprévu où les efforts de la science ne parviendraient pas à ranimer M. le colonel, tous mes biens retourneraient à Nicolas Meiser, seul parent qui me reste.