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XI


Où le colonel Fougas apprend quelques nouvelles qui paraîtront anciennes à mes lecteurs.


Parmi les personnes présentes à cette scène, il n’y en avait pas une seule qui eût vu des résurrections. Je vous laisse à penser la surprise et la joie qui éclatèrent dans le laboratoire. Une triple salve d’applaudissements mêlés de cris, salua le triomphe du docteur Nibor. La foule, entassée dans le salon, dans les couloirs, dans la cour et jusque dans la rue, comprit à ce signal que le miracle était accompli. Rien ne put la retenir, elle enfonça les portes, surmonta les obstacles, culbuta tous les sages qui voulaient l’arrêter, et vint enfin déborder dans le cabinet de physique.

« Messieurs ! criait M. Nibor, vous voulez donc le tuer ! »