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SCÈNE TROISIÈME
ALFRED, traverse la scène et s’arrête sur la porte, qu’Angélique vient d’ouvrir.

Angélique ! une commission pour ta maîtresse ! la dernière !

ANGÉLIQUE, attendrie.

Donnez, monsieur Philippe Roquet.

ALFRED.

Tiens !

Il l’embrasse vivement et sort.
ANGÉLIQUE.

Eh bien ! malhonnête ! (Revenant derrière le canapé.) Ce pauvre jeune homme, c’est tout cœur !



Scène III


ANGÉLIQUE, JEAN, LECOINCHEUX, Le Brigadier.


JEAN, introduisant Lecoincheux et le brigadier.

Madame a dit comme ça que monsieur tâche de ne pas s’ennuyer en l’attendant.

LECOINCHEUX, entre par la porte de droite, suivi du brigadier qui lui emboîte le pas ; ils traversent tous deux la scène en passant derrière la table et le canapé, descendent à l’avant-scène de gauche en passant à gauche du canapé.

C’est bien ! (Au brigadier.) Vous êtes sûr que vos renseignements sont exacts ?

LE BRIGADIER.

Oui, monsieur le procureur du roi.

Jean et Angélique sont remontés au dressoir de droite.