la vieille roche, moi ! Et voyez si j’ai du mérite à vous refuser ! nous n’avons peut-être pas dix louis à la maison. Foi de gentilhomme, si quelqu’un mourait ici, je ne sais pas où l’on trouverait de quoi l’enterrer. Tant pis ! tant pis ! noblesse oblige ! Le duc de La Tour d’Embleuse ne prend pas les petits garçons en sevrage ; et surtout le petit garçon de Mme Chermidy ! Je finirai plutôt sur la paille. Docteur, je suis content que vous m’ayez mis à l’épreuve, et je ne vous en veux pas. On ne se connaît jamais bien soi-même, et je n’étais pas trop sûr de la figure que je ferais en présence de cinquante mille francs de rente. Vous avez tâté le pouls à mon honneur, et il se porte bien, Dieu merci !… M. de Villanera offrait-il le capital, ou seulement la rente ?
— À votre choix, monsieur le duc.
— Et j’ai choisi la misère, ô gué ! Mais quand je vous disais que la Fortune était une capricieuse ! Je la connais de longue date ; nous avons été tantôt bien, tantôt mal ensemble. La voilà qui me fait des avances, mais nenni ! Adieu, cher docteur ! »
M. Le Bris se leva de sa chaise. Le duc le retint par la main. « Remarquez, lui dit-il, que je fais une chose héroïque. Vous n’êtes pas joueur ? Connaissez-vous les cartes ?
— Je joue le whist.
— Alors, vous n’êtes pas joueur. Apprenez, mon