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douze cents francs de rente. Il attribuait la mort de sa maîtresse au verre d’eau sucrée qu’il lui avait préparé si patiemment tous les soirs, et il pensait en se frottant les mains que tout vient à point à qui sait attendre. À midi il faisait son second déjeuner. Pour digérer à l’aise et en propriétaire, il se promenait une heure ou deux autour du petit bien sur lequel il avait jeté son dévolu. Il remarquait que les haies étaient mal entretenues, et il se promettait de les appuyer d’un treillage, dans la crainte des voleurs.

Le 6 septembre, M. Delviniotis lui-même avait perdu toute espérance. Mathieu Mantoux le sut, et il écrivit une petite lettre « À mademoiselle, mademoiselle le Tas, chez Mme Chermidy, rue du Cirque, Paris. »

Le même jour, M. Le Bris écrivit à M. de La Tour d’Embleuse :

« Monsieur le duc,

« Je n’ose pas vous appeler auprès d’elle. Quand vous recevrez cette lettre, elle ne sera plus. Ménagez Mme la duchesse. »