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une papeterie ; le troisième est jardinier ; le quatrième est serrurier en boutique.

— Monsieur Domet, vous êtes un grand homme ; pardonnez-moi d’avoir douté de votre érudition.

— Pourvu que vous ne doutiez pas de mon obéissance. »

M. Domet partit ; il était une heure du matin, et tous les fidèles de Mme Chermidy se levèrent l’un après l’autre. Ils baisèrent religieusement, comme une patène, cette petite main blanche qui caressait l’espoir d’un crime. En répondant à leurs adieux, la jolie femme répétait entre ses dents le vers mnémotechnique du pauvre M. Domet : Rabichon, Lebrasseur, Chassepie et Mantoux.

Le duc sortit le dernier. « À quoi pensez-vous ? lui dit-il ; vous êtes préoccupée.

— Je pense à Corfou.

— Songez à vos amis de Paris !

— Bonsoir, monsieur le duc. Je crois que le Tas vous a trouvé un domestique. Elle doit aller aux renseignements ; nous en reparlerons un de ces jours. »

Le lendemain, le Tas prit le chemin de fer de Corbeil. Elle s’établit à l’hôtel de France et courut la ville jusqu’au dimanche. Elle visita les papeteries, acheta des fleurs chez tous les jardiniers, et se promena beaucoup dans les rues. Le dimanche matin, elle perdit la clef de son sac de voyage. Elle