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ACTE TROISIÈME.

BIRBONE.

Vous n’y êtes plus pour rien, c’est une affaire personnelle. (Il court à la porte de gauche, et s’apprête à tirer le verrou.)

CARDILLO, dans la coulisse.

Monsieur le baron !

BIRBONE, repoussant le verrou.

Il n’y est pas ! (Il court à la porte du fond. — Même jeu.)

LÉONORA, dans la coulisse.

Monsieur le baron !

BIRBONE.

Il est en voyage ! (Au comte.) Pour Dieu ! dites-moi par où l’on sort d’ici. (Il ouvre les volets et la fenêtre.) Une échelle de corde ! Ah ! monsieur le comte, voilà ce qui s’appelle une attention délicate !

LE COMTE, le saisissant par les épaules.

Je te tiens, misérable !

BIRBONE.

Merci ! on vous en « fera des veuves[1] ! » (Il se laisse couler jusqu’en bas de l’échelle, et disparaît.)


Scène V.

LE COMTE, CARDILLO, Domestiques.
CARDILLO, entrant par la porte de gauche.

À l’assassin !

LE COMTE.

C’est Birbone ! Mettez-vous à sa poursuite ; il ne saurait être bien loin ! (À Cardillo.) Tu connais son logement ? (Les domestiques paraissent avec des flambeaux.)

CARDILLO.

Oui, monsieur le comte. (Aux domestiques.) Vous deux, courez à la villa Corinaldi !… Prenez les sbires qui sont en bas !

  1. À la représentation Birbone dit : « On vous en rendra, des services ! » Commission d’examen.