Page:About - Gaetana, 1862.djvu/98

Cette page a été validée par deux contributeurs.
92
GAËTANA.

LÉONORA.

Non, Monsieur ; elle pleure.

LE BARON.

Elle a raison. Couchez-vous.

LÉONORA.

Lorsque madame me le commandera. (Elle pousse la porte.)

LE BARON, poussant le verrou, prend son flambeau et se dirige vers sa chambre en disant :

Je te chasserai, toi ! (Il rentre chez lui.)

LE COMTE, se débarrassant du rideau qui le cache.

Ah ! enfin ! (Il se dirige vers l’appartement de Gaëtana, à gauche.) Il est parti !… Tout repose dans la maison… Gaëtana est seule… et si elle m’aime… (Il ôte le verrou.) elle me suivra !…

LE BARON, dans la coulisse.

À moi !… (Violent coup de sonnette.) À l’assassin ! Je suis mort !

LE COMTE, revenant sur ses pas.

Mais on s’égorge ici ! (Il court à droite, la porte s’ouvre, Birbone paraît, un poignard à la main.)


Scène IV.

LE COMTE, dans l’obscurité ; BIRBONE.
LE COMTE, courant à Birbone.

Qui es-tu ?

BIRBONE.

Monsieur Pericoli !

LE COMTE.

Birbone !… Qu’as-tu fait ?

BIRBONE, jetant son poignard.

J’ai réglé mes comptes !

LE COMTE.

Misérable ! tu viens d’assassiner M. del Grido !