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ACTE TROISIÈME.

LE BARON.

Tu y retourneras demain matin avant cette promenade. J’ai quelques arrangements à prendre avec lui en cas d’accident.

LE COMTE, écartant la portière qui le cache.

Lâche !

CARDILLO, avec terreur.

Cette fois, Monsieur, j’ai bien entendu.

LE BARON.

Quoi ?

CARDILLO.

On a parlé derrière les volets.

LE BARON, le poussant à la porte.

Tu rêves déjà, vieux fou ! va dormir !

CARDILLO.

« Si monsieur le baron n’a rien entendu, c’est qu’il n’y avait rien à entendre. Dans tous les cas, monsieur peut me sonner. Je ne dormirai que d’un œil. » Bonsoir, monsi…

LE BARON, lui poussant la porte au nez.

Bonsoir ! (Il ferme au verrou la porte de l’escalier.)


Scène III.

LE COMTE, caché ; LE BARON, LÉONORA.
LE BARON, s’approchant de la porte de droite.

Léonora ! Léonora !

LÉONORA, sortant à droite.

Monsieur ?

LE BARON.

Tout est fermé chez vous ?

LÉONORA.

Oui, Monsieur.

LE BARON.

Madame est au lit ?