Cela étant, mon ami, vous avez raison de partir. La guerre italienne est une noble guerre. Vous combattrez pour notre patrie, et vous ne vous ferez pas tuer. Au revoir, don Gabriel ; quand vous reviendrez à Naples, vos idées auront changé, et vous nous conterez vos batailles, chez nous.
Avant que cette rose soit flétrie, j’aurai quitté Naples pour toujours. Oubliez-moi, Gaëtana ; je le souhaite sincèrement pour vous, pour moi, pour lui. Adieu !
Au revoir, grand enfant.
Quand on renvoie les enfants, on les embrasse.
Oh ! vous êtes trop grand !
Je me ferai tout petit.
Soyez heureux ! Ne vous faites pas tuer ; « revenez bientôt ; épousez une bonne petite femme… Quand vous aurez des enfants… une fille… vous viendrez me chercher pour être sa marraine, et nous l’appellerons Gaëtana… si vous voulez. » Elle le baise au front et s’enfuit par la droite. — Vers la fin de cette scène, Birbone est entré à gauche et a écouté le dialogue.)
Scène V.
Et pourtant elle m’aime !
Certainement !