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nées de cette science, que peut-elle prouver ? Je m’en rapporte à vous, honorable député de la Seine.

Vous rappelez-vous Ménilmontant, monsieur Guéroult ? Alors vous ne devez pas avoir oublié les diatribes que les About de 1825 dirigeaient contre les Saint-Simoniens. Soyez donc tolérant, vous qui avez tant souffert de l’intolérance.

Permettez-moi pour finir, monsieur, de rétablir dans sa sincérité ce qu’a fait notre petite église borgne, depuis quelques années seulement : elle a versé entre les mains du caissier de l’Opinion nationale, par M. Allan Kardec, la somme de 2 853 fr. pour les ouvriers sans travail de Rouen, plusieurs milliers de francs au Siècle pour les ouvriers de Lyon, 255 fr. pour les incendiés de Limoges ; enfin, comme acte de charité spontanée de spirites, il nous est permis de citer ce qu’à fait M. Provost jeune, ancien saint-simomen, qui a construit de ses deniers un hospice civil, libéral et spirite à Cempuis, près Grandvillers (Oise). Qu’on ne nous jette donc plus la pierre, car que de misères privées et secrètes ont été soulagées par ces spirites que M. Edmond About et quelques autres signalent comme des malfaiteurs à la vindicte publique !

Recevez, monsieur le directeur, l’assurance de ma considération la plus distinguée.

Alis d’Ambel.

À mon tour maintenant !

À monsieur Alix d’Ambel, rédacteur en chef de l’Avenir.
Saverne, 13 octobre 1865.

 Monsieur,

Ce n’était pas à mon honorable ami M. Guéroult, mais à moi que vous deviez adresser votre réponse.