guerre, mais nous ne la craignons pas et nous sommes prêts.
Peste ! mais vous parlez d’entrer en campagne comme si vous aviez cinq cent mille hommes sous les armes. Combien êtes-vous donc ? trois mille au plus, d’après la statistique la plus exagérée. Vous n’avez pas d’existence légale ; pour vous jeter une fois de plus hors du pays, il ne faut ni loi, ni décret, une ordonnance de police suffit.
Qu’on essaye ! La statistique n’a compté lue les officiers de la compagnie ; nous seuls pourrions fournir le recensement de nos soldats.
Ne vous faites donc pas plus terribles que vous n’êtes. Je parie que dans votre armée il y a cent jupons pour une paire de culottes.
C’est déjà fort joli d’avoir les femmes pour soi. Mais nous avons, Dieu merci ! des alliés dans le sexe fort. Notre effectif en hommes se compose : 1o de tous ceux qui ne savent pas lire. Y en a-t-il encore dans le pays ?
Trop, par malheur.
2o De tous ceux qui ont appris à lire chez nous.