Page:About - Alsace, 1875.djvu/97

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

IV

DOULEURS ET DÉFAILLANCES

Autrefois, dans notre bon temps, lorsque je revenais à Saverne, je consacrais toujours la première journée aux détails de l’intérieur, à nos gens, à nos bêtes, à nos arbres. Je parcourais la maison de bas en haut, de long en large, tout seul, comme un affreux égoïste, découvrant à chaque pas mille richesses sans valeur, mais non sans intérêt, que j’avais oubliées, que je ne croyais pas avoir, et que je ressaisissais avec autant et plus de joie que si l’on m’en eût fait présent. Dans le jardin, je m’arrêtais pour la centième fois devant deux ou trois petits problèmes insolubles, comme le vivier qui n’a jamais voulu tenir l’eau, malgré tous nos efforts et toutes nos