Page:About - Alsace, 1875.djvu/246

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

un temps magnifique, et nous y retrouvions, sinon le plein contentement des jours heureux, au moins la solitude, les souvenirs, le calme et cette douceur secrète qui se mêle aux plus rudes misères de la vie pour ceux qui n’ont perdu ni le courage ni l’espoir.

Mais je n’avais pas quitté Paris pour me laisser aller au courant des émotions passives, et, dès le second jour, je me mis en campagne, observant, écoutant, interrogeant les hommes, voyant tout par moi-même, et parcourant l’Alsace en tout sens, villes et campagnes, depuis Saverne jusqu’à Belfort.