Page:About - Alsace, 1875.djvu/241

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
227
COLMAR.

ou lointain de la revanche nationale. J’établis dans un coin des communs un brave paysan, et je lui loue gratuitement, par un bail de trois, six ou neuf années, le peu de terre que nous avons, environ six hectares, sans autre obligation ni redevance que de tenir les Prussiens à l’écart et de respecter nos beaux arbres. Je suis sûr de sa conscience et de son dévouement ; je n’ai plus rien à faire en Alsace. Adieu donc, cher pays, où nous avons été si heureux et si malheureux ! Adieu, jusqu’au jour où la France, ayant retrouvé ses vertus, viendra reprendre ses frontières !