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NOTES
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dessus des portes, Le Meracid el-Ittila, p. 185, donne des détails à peu près analogues sur les riches et nombrenses habitations taillées. dans la montagne par les Thamoudites. (167) Aila est la ville nommée Exéra par Strabon, ADavou par Étienne de Byzance, et Leeana ou Blana par Pline ; elle était appelée ne Elath ou ni Eloth par les Hébreux (Deuteronom. chap. 1, v. 8), et donne son nom au golfe Olanitique, au fond duquel elle est située. D’après Abou’lfeda et Edrisi (Géogr. Nab., Paris, 161g, clim. III, p. 5), c’était une petite ville, dont les environs étaient peu fertiles, et par laquelle passaient les pèlerins d’Égypte qui allaient à la Mecque.. De notre temps, ajoute Aboulfeda, il y a une tour où réside un com-

  • mandant égyptien ; autrefois il y existait une forteresse construite dans

la mer ; mais elle a été détruite, et le commandant s’est retiré dans la tour bâtie sur le rivage. » D’après Niebuhr (Descr. de l’Arabic, 1. I. p. 277), les Turcs y en- tretiennent encore une garnison dans une petite citadelle. On lui donne aujourd’hui le nom d’Akaba, qu’on trouve dans Edrisi (clim. II, p. ¹) : A Älyk so I guy that 3 ! v, 31 air, De là au promontoire d’Abi-Mohammed, qui est un port manquant d’eau, et c’est le promontoire d’Akaba-Aila ; or Ajla est une ville. etc. etc. etc. Le petit port d’Akaba est toujours le rendez-vous d’une partie des pèlerins d’Egypte et de Barbarie. Voyez au sujet d’Aila, le Mémoire de M. Quatremère, sur les Nabatbéens, Nouveau Journal asiatique, L. XV, p. 44 et suiv.

(148) Adhrok, pl. des Dharuh (sorte d’arbre), nom d’une ville sur les confins de la Syrie ; elle dépend de la contrée de Scherat et avoisine le pays de Balka. Mer. el-Itt. Scherat est une contrée de Syrie entre Damas et Médine. Ibid. Balca est un district dépendant de Damas, situé entre la Syrie et Ouadil-Kora. Ibid.

(149) Daoumat-el-Djandal ; cette place, d’après Abou’lfede, est située entre la Syrie et l’Irak, à sept journées de Damas et à treize de Médine ; Niebulir la regarde comme faisant encore partie du Nodjd (Descript, de l’Arab. t. II, p. 305). Daprès lakouti (Rommel, p. 98), elle est située etans une plaine large de cinq parasanges, au couchant de laquelle se trouvent des sources qui arrosent quelques plantations de palmiers ; an