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NOTES

«mystérieuses dont Du Irès-haut s'est résérvé la science; nous éroyons «qu'elles sont descendues du ciel el nous en hissons à Dieu l'interpré. «lation.» On peut voir dans Anthologie arabe de M. de Sacy on long fragment de Béidavi relatif à ces lettres, el dans lequel i rapporté plu sieurs opinions émises à ce sujet, La plus généralement adoptée c'est que ces monogrammes sont les noms des sourates en tête desquelles île se trouvent.


(36) Nadjaschi est Le titre que portait chez les anciens Arabes k sou verain de l'Abyssinie. (Voyez Ludolf dans son Histoire d'Éthiopi chap. 3.)

(37) Abou-Lahab, oncle du prophète, étai l'on de ses plus implacables ennemis. Djelel-eddin rapporte qu'an jour où Mahomet, appela son ancle à l'klemisme, menaçoit ses auditeurs de La vengeance céleste, Abou Laliub se leva, et lu dit : « Malleur à Lo estee ainsi que tu nous appelles à ta doctrine Ps Ce fu à celte oceasion, ajoute Djelal-eddin, que descendit La » »1' sourate entièrement dirigée contre Abou-Lahab et se femme Omm Djémil. (Gagnier, p. 27, el Coran, 1a1° sourate)


(38) Abdallah, fils d'Abbas, était cousin germain du prophètes rest l'un des personnages dont les traditions ont le plus d'authenticité. On dit qu'à l'âge de dix ans l'ange Gabriel lui était appara ei l'avait jnstruit des mystères du Coran , en sorte qu'on l'avait sarmormmé Terdjouman <l-Couran, l'interprète du Cara {Gageier, p. 18). Les’six auteurs des traditions les plus svérées sont Aïescha, fille d'Abou-Bekr, et femme du prophète; Abou-Horaira, qui vécut avec le prophète dans I plus grande intimité; Abdeilah, $ls d'Abbas; Abou-Ablerrahroan, Bls d'Omars Djaber, fs d'Abdaliab; ei Anas, fils de Malik, Mohammed ben-Mosin Zokri eut de premier qui éerisit un recueil de traditions. Il mourut l'an de l'hégire va4. (D'Herbelot, articles Haditk el Zohuri.}

(39) Taïef, ville du Hedjaz, située environ à soixante-donse milles de la Mecque vers lorient, hors du Bcledel-Haram. C'est, d'après Abou‘. ide, une petite vile jouissent d'un air salubre el d'un sol fertile, an nord de quelle s'élève le mont Ghazouan , la plus froide de toutes les montagnes du Hedjaz. Maintenant encore la ville de Taïef fournit à Ja Mecque une grande partie des provisions nécessaires aux nombreux péle-.