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NOTES

prodiges dont il est ici question « Sawa est une ville située sur la route qui de Hamadan conduit à Ray dont elle est éloignée de vingt-deux parasanges. Proche de cette ville se trouve le lac qui porte le même sont, et dont le dimensions en longueur et en largeur sont très étendues. On peut le comparer au lac de Tibériade. » Voyez Reisk. Ann. most. t. I, adn. hist. p. 6 et conf. Geogr. nub. arab. p. 248. On lit dans Caswini (Adjaïb el-makhloucat, man, 898 de la Bibl. royale, f 9) : TEXTE ARABE « Parmi les merveilles de la nature on peut citer les lacs qui sont devenus des lieux secs, tels que la terre de Sawa qui a été autrefois un lac, et où maintenant on n’aperçoit plus de traces d’eau. »

(6) Noman, fils de Mondher, était un roi chrétien de Hira. Aboulféda décrivant cette ville dans sa géographie dit : « C’était là que demeurait la famille de Nomen, fils de Mondher. Mondher, fils d’Amrou’Icaïs (aïeul de Noman), avait embrassé la religion chrétienne, et avait fait construire à Hira de grandes églises. » Pococke, Specimen hist. Arab. p.75.


(7) Suivant Gagnier (page 4), ce Satifs serait le même que Djennahi appelle TEXTE ARABE el-Afaa Djorhomi qui régnait dans la ville de Nadjran, et près duquel se rendirent les fils de Nezar, pour qu’il mît fin aux contestations qui s’étaient élevées entre eux après la mort de leur père. Cette aventure est racontée dans Meïdani au proverbe : TEXTE ARABE

El-Bokari dit que son vrai nom était Rebiè, fils de Mazem, issu de Ghassan, et il ajoute que frappé d’admiration par le récit des prodiges qui avaient eu lieu à la naissance du prophète, il se fit porter à la Mecque où il fit à Abdallah, père du prophète, et à Aboutaleb, son oncle ; un grand nombre de prédictions sur le compte de Mahomet. Il les termina en disant : Le nom qu’il porte dans le Pentateuque et dans l’Évangile est connu ; on l’appellera Ahmed dans le ciel, Mohamed sur la Leste, et Abou-l-Caçem dans le paradis. (Gagnier, p. 5.) Ebn el-Djouzi donne les renseignements suivants : « Satih se nommait Rebi, fils de Rebié, fils de Maçoud des Benou-Ghassan. Il vint au monde lors de la rupture de la digue, et vécut jusqu’au temps de Kesra, ce qui forme environ six siècles. On dit aussi qu’il vécut mille ans, d’autres disent cinq cents, d’autres trois cents. Il vint à Bahreïn où il séjourna quelque temps : de