Page:Abgrall - Luc hed ha Moged.djvu/89

Cette page a été validée par deux contributeurs.


On froisse, bien sûr, plus d’un lâche,
Au nom de quelle vérité ?
L’amitié n’a point de bravache,
J’ai mordu… je n’ai pas pleuré !
Oh ! pouvoir enfin, en confiance,
Fermer les yeux sur la clarté.
Emporter au moins souvenance
D’amour qui ne soit charité !

Parfois, peu de chose console.
Que sur moi fasse resplendir,
Par Dieu qui fait toute auréole,
Le mot qu’il donne pour bénir !
Amour : c’est le soleil qui brille,
Les oiseaux dans le bois chantant,
Votre doux regard qui scintille…
Amour dans votre voix vibrant !