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Toute tristesse
Devient détresse
Dans les marais.
Nulle tendresse,
Nulle caresse
N’y fut jamais.

Lorsque la bise
La nuit aiguise
Ses dents de froid.
Ce chant dégrise,
Sans cesse attise
Un vif effroi.

Mon cœur s’abuse,
Mon esprit s’use
Et chaque soir
Plus je m’accuse,
Plus je m’excuse
D’un grand espoir.