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les blessés évacués, ces deux ambulances sont reliées au front par un service d’auto-ambulances où, non seulement les infirmières, mais les chauffeurs sont des femmes : Royaumont possède même une ambulance automobile radiographique offerte par la société de suffrage de Londres. — Ces autos font constamment la navette des hôpitaux aux postes de secours de l’arrière et assurent l’évacuation avec une surprenante rapidité « J’étais à peine depuis quelques minutes au poste de la Croix-Rouge, écrit un caporal anglais blessé, que je fus transporté dans l’auto-ambulance et conduit à Creil, puis à Royaumont. »

Les hôpitaux écossais, sont, dit une Anglaise, « célébrés à la ronde, non seulement pour remettre en état les corps, mais les vêtements. Les hommes de Royaumont se reconnaissent à leur excellente mine, à leur mise propre et soignée. Les malades ont une conduite exemplaire. » Guéris, ils se souviennent avec reconnaissance de la « gentillesse » qu’ont montrée pour eux les aimables doctoresses et infirmières ou des « joyeux Christmas » qu’ils ont passés.

Plus récemment, le Canada a offert à la France un hôpital dont le personnel mixte, masculin et féminin, fut recruté surtout dans la province française de Québec, comme en témoignent les noms des officiers, du « chapelain » de l’infirmière-major — Mlle Casault — et de ses aides. Le personnel féminin conserve ici une grande importance : hommes et femmes militarisés appartiennent au Canadian Army Médical Corps où ils ont contracté un engagement pour la durée de la guerre.