ment, à assurer dans cette commune Tordre et l’exécution des mesures exigées par les circonstances.
À rendu d’éminents services à l’autorité militaire et a fait preuve en toutes circonstances d’un patriotisme éclairé. À donné un bel exemple de courage civique et d’abnégation personnelle en restant vaillamment à son poste sans jamais interrompre ses fonctions malgré la douleur que lui a causée la mort de son mari, tombé au champ d’honneur. »
Et la croix de guerre est-t-elle déplacée sur sa poitrine ?
Au courage, Mme Fiquémont ajoute la modestie et une charmante bonne grâce. « Je n’ai fait que mon devoir, me dit elle. La longueur de la guerre me le rend parfois un peu pénible car nommée directrice d’école à Reims je continue à assurer le service communal de Taissy. Je me rends à Taissy deux fois par semaine, et les moyens de locomotion sont peu variés.
Je suis quelquefois fatiguée, mais puisque notre rôle à nous civils est de tenir, je tiens, voilà tout ! »
À Bouffignereux (Aisne) enseigne avant la guerre Mlle Chéron. Comme bien d’autres de ses collègues, elle occupe également le poste de secrétaire de mairie. À la fin d’août 1914, les Allemands approchent. Le village est bombardé. La population s’affole ; bientôt ce sera le désarroi ; la panique. Mlle Chéron par ses exhortations, par son exemple, calme les esprits et rend aux habitants le courage. Elle continue d’assurer son service avec son habituelle régularité.
L’arrivée des troupes ennemies ne la trouve pas désemparée. Seule à la mairie au moment de l’occupation du village, c’est elle qui reçoit les officiers alle-