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de Laurance que l’héritage se transmette par les femmes ; ces idées sont loin d’ailleurs d’être aussi originales qu’elles le paraissent, puisqu’elles ne feraient que nous ramener au matriarcat, tel qu’il a existé dans la plupart des sociétés primitives[1].
V
Toute forme de mariage qui n’est point l’union libre « suppose, selon l’expression de M. Naquet[2], la prostitution ouverte comme soupape de sûreté ». Aussi, la question de la prostitution a-t-elle fortement préoccupé les féministes partisans du mariage. Beaucoup se sont apitoyés sur la condition misérable, sur la détresse physique et morale des prostituées[3]. D’autres[4], précurseurs d’Alexandre Dumas fils, font entendre des paroles d’espoir et prédisent la réhabilitation