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III
Mais toutes les réformes proposées précédemment ne pourront être efficaces ; les époux, surtout la femme, ne pourront goûter par elles le bonheur que si on les complète par une autre plus radicale : celle qui consiste a briser l’indissolubilité du mariage chrétien par le rétablissement du divorce.
La question du divorce a été très agitée sous la monarchie de Juillet, et il n’y a pour ainsi dire pas une année où elle n’ait été remise sur le tapis.
En 1831, c’est la brochure d’une anonyme et celles d’Olinde Rodrigues[1] ; en 1832, un ouvrage du comte de Sacy[2], la Femme libre (1832-34), et la Gazette des Femmes