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président, « successeur du roi constitutionnel[1] ».

IV

Il faut dire, d’ailleurs, à la louange des journaux féministes, que rarement ils perdaient leur temps dans la lutte stérile des partis ; ils portaient plutôt leur attention vers les questions d’économie politique et sociale qui étaient à l’ordre du jour, et en premier lieu la question ouvrière.

Pour résoudre cette question qui, sous la seconde République, avait une importance tout à fait capitale, le remède proposé par les journaux féministes, bons disciples des saint-simoniens, est l’association sous toutes ses formes : « Il faut, dit une collaboratrice du journal la Voix des Femmes, organiser le travail par l’association des maîtres et des ouvriers, du capital et du talent, et encourager partout l’association partielle, pour

  1. 28 janvier 1849.