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TRAHISON POUR TRAHISON.
château. Il sera convaincu par ses paroles et mis à mort par nos épées. »
Pour la seconde fois les quatre hommes armés de haches s’écrièrent à haute voix : « Eberhard de Wolfenbuttel. » Et la foule répondit par les clameurs : « Respect aux francs-juges ! exécution à la justice des comtes libres ! »
En ce moment, à l’extrémité de la clairière, parut un chevalier attaché sur son cheval, et conduit par quatre hommes d’armes, qui marchaient l’épée nue à la main.
Deux chevaliers s’avancèrent, et reçurent à voix basse le mot d’ordre que leur transmirent les gardiens du prisonnier ; et ceux-ci, s’arrêtant à quelque distance du tribunal, s’écrièrent : « Voici Eberhard de Wolfenbuttel. »
La nuit était sombre ; des nuages épais pas-