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L’Art de se

à qu’une succession infinie de durée, qui assortisse cette succession infinie de sentimens, de pensées & de desirs, dont l’homme se trouve naturellement capable.

Disons donc que c’est dans l’homme immortel que nous trouvons La nature, les perfections & la fin de l’homme, qui forment sa dignité naturelle.

Au reste comme La nature & les perfections de l’homme, nous ont fait entrevoir sa fin, sa fin nous fait connoître aussi quels sont ses dévoirs & ses obligations naturelles. C’est ce que nous considererons dans Le Chapitre suivant.


CHAP. III.

Où l’on tâche de connoître l’homme, en considerant la nature & l’étendue de ses dévoirs.


N Os dévoirs coulent de la nature & ne viennent pas uniquement de l’éducation, comme quelques-uns s’imaginent. Il ne faut pour le justifier, que supposer deux principes, le premier