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<jni apartienent au cœur, puis que les unes & les autres entrent en quelque forte dans la composition de l’homme, & font ce qu’on appelle le merite personnel, .c

. . Cependant quand on.considérera les choses de prés, on trouvera qu’il s’en faut beaucoup, que ce ne soient là d’aussi veritables sources de gloire, qu’on se j’imagine communement. Quand on accorderoit aux Philosophes, qui.ont choisi ce genre d’avantages pour sefan re eslimer, qu’il y a quelque chose de plus pur dans leur gloire prétendue que dans celle que la fortune & les préju* gés du vulgaire attachent aux biens exteneurs, on ne laissera point de les convaincre de vanité, & peut-être qu’au fond, ils ne paraîtront guere plus raisonnables que le relie des hommes’ ; .. ;

Les qualités, naturelles font la memoire, i’esprit, & le jugement. Les qualités aquises sont, ou les sciences, ou les arts, & en generai les connoissances d’experience, ou de speculation qui ornent nôtre esprit, en luy faisant connoître ce qu’il ne connoissoit point auparavant j