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r cond l’amour de l’estime & le troisième la conscience. Tous ces trois principes sont naturels, & il n’en faut chercher la raison que .dans la sagesse du Createur. Le premier de ces trois.mondes se raporte au .second, 4e second au troisième, & Je troisième au.dernier. II y a donc cette subordination dans ces choses, que l’estime regle l’amour du plaisir & que la Religion doit regler l’amour de l’estime ; & cette subordination n’est pas moins naturelle que ces inclinations.

On peut en effet attribuer à la nature l’amour du plaisir : mais on ne doit .point mettre sur son conte les débordemens de la volupté. On peut dire que ’l’amour de l’estime est naturelle ; mais ’il ne faut pas croire que les extravagances & les fureurs de l’orgueil sortent du sein de la nature. On peut attribuer à celle.ci la crainte de Dieu &, .l’amour de la vertu-rmais il ne faut pas ~luy : donner pour appanage toutes’ les superstitions, qu’il a plu aux hommes •d’entet sur .les prineipes’de la nature ; 6c par consequent il est necessaire $.quel’»P 5 : rnour