/prit qui abaissent ce qu’ils regardent tomme leurs Dieux.
V.Elrix causa Diii fUcuìt, sed ti’fia CatottU
Il dédaigne de voir le Ciel qui le trahit.
Tout cela à paru brave, parce qu’il étoit impie.
Je ne m’opposeray point trop au sentiment de ceux qui ont dit que la crainte est la premiere source de la superstition pourveu qu’on joigne la haine à ia crainte, comme elles le font fort souvent dans le cœur de l’homme, étant difficile que les hommes ne haïssent uni peu ce qu’ils craignent beaucoup. Il est certain que la superstition ne seroit pas si commune dans le monde, car ordinairement elle est remplie d’une extravagance qui n’est pas humaine, • si les hommes ne donnoient par le plaisir dans ce qu’ils ne peuvent recevoir par raison, & ce plaisir consiste dans la secrete satisfaction qu’ils ont à voir abaisser la Divinité. Les Payens ne trouvoient pas seulement un plaisir d’or gueil à élever leshomrn.es jusqu’au rang des Dieux,