ceux, qui par des subtilités & des speculations rafinées semblent vouloir nous contester l’usage legitime & naturel des creatures, & qui s’imaginent ou que tous les plaisirs font criminels, ou qu’on n’en peut goûter aucun sans crime à moins qu’on n’ayt l’intention expresse dans ce moment de le raporter à la gloire de Dieu. II y a de l’excés dans cette pensée, y ayant une infinité occasions où nous prenons des divertissemens honnêtes sans que nous y trouvions aucun r.iport avec la gloire de Dieu. Il suffit donc que nous en usions avec reconnoissance & aclions de graces ponr le Creatur, sans vouloir spiritualiièr & consacrer des choses qui ne font point susceptibles de ce rafinement.
CHAP. XIII.
Où l’on continué a considérer les divers <arafteres de la volupté.
LA plupart des hommes ne reconnoissent qu’une sorte de volupté qui est celle des sens, ils reduisent tout
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