sections, lors qu’elles ont leur juste étendúe dans l’homme immortel ; & fi vous y prenés garde, vous trouverés que la bassesse que l’on conçoit dans ces ïentimens de nôtre ame, vient des bornes trdp étroites que la cupidité & l’amour propre leur avoient données. Donnés à i’ame tout son essor. Laissés la agir dans son étendue, & vous trouVerés que c’est une divine sphère, qui s’augmente toujours à mesure qu’elle iaproche de Dieu.
CHAP. XII. ;
Ou l’on traite des vices generaux qui coulent de l’amour propres premierement de la volupté.
ÎL y a trois biens qui attachent principalement l’amour propre. Le premier qui se fait sentir & desirer pour l’amour de luy-même : mais qui ne se fait point sentir par luy-même ; c’est le plaisir, & le dernier qui ne se fait ni sentir ni desirer par luy-même, & n’a .qu’une bonté de moyen, pour parler avec récoie. Ce sont les richesses. Tout i ceia