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que les Philosophes. C’est que Tarne ne balance poi nt les taisons. : mais ses in(terests ; & qu’elle ne pese point la lumiere : mais seulement son utilité.

Le bien nous attire. Le mal nous fait fuît. La raison par elle même ne fait nt l’un ni l’autre : mais c’est seulcment, entant qu’elle nous fait apercevoir les objets. Et ici, pour le dire en passant : on peut connoître Terreur de ceux qui font consister le libre arbitre ; de l’homme dans l’indifserence de son ame à se porter où à ne se porter point vers le bien qui luy est-présenté. En verité cette, indifférence n’est que dans leur imagination. Elle n’est point dans les objets. Le bien n’est pas indifferent à être bien, ou le mal indifferent à être mai. Elle n’est point dans la raison. Car celle-ci n’est pas libre à consentir à ce qui luy paroit faux, ,ùû à fejetter le vray ; elle n’est pas indifferente à jugee que ce qui luy paroit un mal, est un bien ; 8b que ce qut| lut iparok unbkny est un mal. L’ame n’est pas indifférente à aymer ou à haïr ce qu’elle aperçoit comme son bien j car si cela étoit il tup \ : i fau