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noit, c’esti dUe, qu\ ?lle conçoit ;, juge, raisonné, .se foulent, refléchit i& dispose ses connoissances dans un certain ordre. On nomme cœur, ou volonté, òu appetit, l’ame entant qu’elle a des affections d’amour, de haine, de defir, de crainte, de joye, de tristesse, Pesperance, ou de desespoir, ou quelque autre sentiment que ce soit. On pourroit peut.être sans trop s’écarter de la verité, definir l’esprit, lame entant quelle connoit, & le cœur l’ame entant quelle ay ne ; car comme les conceptions, les jugemens & les raisonnemens ne font que des manieres de connoissance, il est certain aussi que le defir & la crainte, l’espérance & generalement toutes nos «utres affections ne font que des manieres d’amour ; mais cen’esl pas à cela que nous devons nous arrêter présentement. Jôîhstélab, òwTOl’

II s’agit ici de savoir, si c’est dans l’esprit ou dans le cœur qu’est la premiere source de nôtre corruption ; si c’est dans les connoissances de l’ame, ou dans ses affections qu’est la premiere source de nôtre malice. On répond que ce G H n’est