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plus les mêmes que ceux des précédents dialogues, ait été ajouté après coup. Il serait nécessaire, pour en décider, de voir l’une de ces éditions. Celle qui figure dans les collections de la Bibliothèque nationale (Enfer, 674) porte l’indication : A Dusseldorp, chez H. V. Roosen, commis des postes, MDCCXLVI.

Au demeurant, et sans poser la question que nous effleurons, les auteurs de l’icono-bio-bibliographie « l’Enfer de la Bibliothèque nationale » (Nouvelle édition à la Bibliothèque des Curieux, 1919) sont d’avis que la première édition de cet ouvrage parut en 1719. Cette édition était suivie de l’Adamiste ou le Jésuite insensible, « qui est l’exposé des pratiques d’un jésuite, le père Roche, lequel avait entrepris d’amener peu à peu les pénitentes d’un couvent de Reims à se mettre nues devant lui ».

Un certain nombre de réimpressions ont été faites de ces entretiens, souvent agrémentées (ou enlaidies) de figures libres. La nomenclature en serait sans intérêt.

L’auteur, d’après Barbier, serait Chavigny ou l’abbé Barrin ; ce dernier aurait usé couramment du pseudonyme d’abbé du Prat. L’abbé Lenglet Dufresnoy lui-même en a publié une réimpression en 1731. Il n’est pas excessif de dire que ces auteurs ou éditeurs faisaient leur possible pour mériter l’épithète d’abbés galants.

B. V.