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Fig. 11 Les odeurs d’étable représentent un désagrément plutôt qu’un risque pour la santé. Toutefois, on pourrait réduire le nombre de plaintes en améliorant les règlements de zonage afin d’empêcher la construction de maisons à proximité d’endroits où on fait de l’élevage ou de l’entreposage de fumier.


la poussière soulevée par le mouvement du bétail et les systèmes de ventilation des granges peuvent également contaminer l’air.

La qualité de l’air peut aussi être détériorée par l’irrigation au purin. Les particules de purin et les bactéries représentent des risques lorsqu’elles sont poussées en gouttelettes très fines au cours de la pulvérisation du liquide les jours de grands vents.

Certaines pratiques peuvent contribuer à limiter ces inconvénients et les odeurs désagréables du bétail. Il est difficile d’éliminer radicalement les mauvaises odeurs reliées à ces activités. Le fumier à l’état solide avec une faible teneur en eau dégage des odeurs moins insupportables, la décomposition anaérobie y étant moins active. Par contre, lorsqu’il est liquide, la production anaérobie intensive de sulfure d’hydrogène, de méthane à l’état gazeux et autres composés odorants fait du fumier une source d’émanations nauséabondes.

Les fosses à purin se couvrent fréquemment d’une croûte de matières organiques séchées et peu de gaz s’échappent jusqu’au moment où le réservoir est agité avant l’épandage. Dans certains cas, l’installation de couvercles flottants et fixes sur ces réservoirs a permis de diminuer le nombre de plaintes. Les odeurs dégagées pendant l’application même peuvent être réduites, si le fumier est injecté directement dans le sol ou incorporé à la terre le plus