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Fig. 7 Les aires de stockage du fumier et les parcs pour le bétail qui ne sont pas biens séparés des fossés et des cours d’eau, soit par la distance ou des constructions, entraînent la détérioration rapide de la qualité de l’eau locale.


Pour ce faire, il faut construire des clôtures, aménager d’autres sources d’approvisionnement en eau ou des rampes d’accès clôturées.

Le stockage des boues semi-liquides et du purin dans une installation appropriée (fig. 8) est indispensable pour diminuer les risques de pollution des eaux superficielles et souterraines. Une distance minimale de 122 m entre les aires de stockage et les cours d’eau est nécessaire pour que le sol retienne le phosphore et les bactéries présents dans tout écoulement superficiel causé par des fuites ou des déversements accidentels. Cette distance permet également la dénitrification partielle de l’azote à l’état de nitrate qui s’infiltre dans l’eau souterraine peu profonde.

Les tuyaux de drainage souterrains qui débouchent dans les cours d’eau ne doivent pas être situés au-dessous ou près des granges, ni des parcs d’engraissement ou des aires de stockage du fumier. Cette précaution permet de prévenir la migration rapide des polluants à partir de leurs sources vers les nappes d’eau — situation pendant laquelle le processus de purification naturelle est détourné.

Il convient de considérer d’autres moyens de réduire la pollution de l’eau et de retenir les substances nutritives du fumier. Par exemple :


  • éviter d’épandre du fumier sur des sols où le ruissellement peut facilement l’entraîner dans l’eau libre le long des berges ou sur les pentes couvertes de neige où les eaux se déversent rapidement dans les cours d’eau au printemps ;