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le ruissellement et la perte de sédiments et de maintenir, à très peu de frais, la qualité du sol :
- la rotation des cultures (spécialement avec du foin) ;
- la culture transversale plutôt que dans le sens de la pente ;
- des méthodes de labourage qui laissent sur le sol le plus possible de résidus végétaux pendant l’hiver et au début du printemps (fig. 4) ;
- un labourage réduit au minimum requis pour obtenir une bonne récolte.
Les moyens énumérés ci-dessous peuvent également être adoptés, mais ils entraînent en général des frais supplémentaires pour l’agriculteur :
- l’emploi de cultures d’hiver qui peuvent être chimiquement détruites ou incorporées dans le sol au printemps ou laissées jusqu’à la récolte (fig. 5) ;
- la culture selon les courbes de niveau ;
- la culture en bandes selon les courbes de niveau ;
- l’emploi de voies d’eau gazonnées pour éviter le ravinement ;
- la plantation de foin sur des zones tampon le long des fossés ou des cours d’eau ;
- l’installation de clôtures le long des cours d’eau et des fossés pour retenir le bétail et protéger les berges ;
- l’emploi de tuyaux de drainage pour réduire l’écoulement de surface ;
- l’amélioration des installations de drainage superficiel et souterrain, des fossés et des ruisseaux (fig. 6).
C’est à l’agriculteur de choisir les méthodes qui conviennent le mieux à son exploitation, car c’est lui qui connaît mieux les conditions de la région
Fig. 4 Le labourage d’automne qui laisse en surface un pourcentage élevé de résidus de culture
assure une bonne protection contre l’érosion par le vent et l’eau, au cours de la saison morte.