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LES CLUBS CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRES

XIV

La division de ce Iravail est toute tracée par l’ordre chronologique des événements, — à quelques mois, à quelques années près.

Elle comprend, nous le répétons, trois périodes, pendant lesquelles des clubs représentant les réactions successives ont agité des questions politiques ou ont fait de la propagande contre les hommes qui détenaient le pouvoir ou qui le voulaient ressaisir.

Certains clubs, de nuances différentes, mais poursuivant le même but, ont existé simultanément, ont semblé s’accorder entre eux.

A la première période appartiennent les clubs de Valois, — de VHôlel de Massiac^ — des Impartiaux, — Monarchique ou des Amis de la Constitution monarchique^ — des Feuillants, — du Salon français, — des Fédérés^ — de la Sociélé ou Clnlj de 1789, — de la Sainte-Chapelle.

La deuxième période comprend le Comité Valazé et le Club de la Réunion., qui n’ont pas de séances publiques. Dans la troisième période se placent les clubs de Clichy, — de Salm, — et les Cercles constitutionnels, réunions d’hommes à doctrines, plutôt que de partisans décidés à l’action sur l’esprit des masses.

A la suite de ces trois périodes, nous donnons, comme annexe indispensable, et lorsque nous ne rencontrons plus de clubs politiques à Paris, l’historique des comités, sociétés., réunions diverses, — privés ou publics., — pendant la Révolution, tels que le Comité autrichien, avec des dépendances de ce comité, — le Comité orléaniste, — les Réunions de Bagatelle et de Bellevue], — les Salo ?is de la princesse de Latïhballe, — d’autres salons notables, des réunions privées, plus ou moins politiques, — des Conciliabules intermittents ^ — des lieux de rendez-vous^ etc.

Puis, nous signalons des sociétés, clubs et cercles divers., la plupart non politiques, datant d’avant 1789, et dont quelques-uns se sont mêlés quelque peu, pendant la Révolution, aux mouvements qui se succédaient et auxquels les Parisiens ne pouvaient rester indifférents.