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raient catégoriquement l’influence de certaines personnalités dans la scission, en s’élevant contre les calomnies dont eux-mêmes étaient l’objet :

« La question de la royauté a divisé en deux parties la Société des Amis de la Constitution, séante aux Jacobins. Ceux que l’exagération outrée de l’esprit de la Société a forcés à se retirer, ont formé une seconde Société d’Amis de la Constitution séante aux Feuillans. L’ancienne Société ménage peu la nouvelle ; suivant elle, MM. Barnave, Duport, Lamelh^ etc, ont établi un schisme parce qu’ils ne pouvoient plus dominer. Sans examiner encore la justesse de ces reproches, après avoir remarqué que la nouvelle Société est en ce moment environnée de l’approbation des bons patriotes et vrais amis de la Constitution, nous nous bornerons à présenter l’arrêté de l’ancienne Société dans sa séance du 17, avec l’adresse qu’elle envoie aux sociétés des départemens, et l’adresse qu’envoie de son cCAô la nouvelle Société aux mêmes sociétés des départemens. » «■ Arrêté de la Société séante aux Jacobins, du f 7 . « La Société des Amis de la Constitution, délibérant sur les circonstances présentes ; considérant que les ennemis du bien public ont profité de cette occasion pour redoubler leurs calomnies contre des citoyens uniquement et constamment dévoués au salut de la chose publique ; considérant qu’on a particulièrement répandu avec profusion, comme des productions de la Société, plusieurs imprimés, ou entièrement faux, ou insidieusement falsifiés : déclare qu’elle dément formellement et ces faux bruits et ces faux imprimés. Déclare, de plus, que les membres qui composent ladite Société, fidèles à l’engagement que leur impose le titre qu’ils ont pris d’Amis de la Constitution, jurent de nouveau de la maintenir de tout leur pouvoir, et d’être, ainsi qu’ils l’ont toujours été, soumis aux décrets rendus par l’Assemblée nationale. — En conséquence, elle a arrêté, à l’unanimité, d’envoyer la présente déclaration à toutes les sociétés qui lui sont affiliées, et de lui donner la plus grande publicité par la voie des journaux et par tous les autres moyens autorisés par la loi. » « Dans la même séance, il a été arrêté encore qu’il seroit envoyé une adresse aux sociétés affiliées.

« Adresse de la Société des Amis de la Constitution aux Sociétés affiliées.

« Au moment où nous croyions, après avoir vaincu tous les ennemis de la Constitution, voir l’Assemblée nationale toucher au tei’me