despotisme de l'assemblée prétendue nationale. Une autre était intitulée : Les mille et un tyrans.
L’Horoscope de l'Assemblée nationale déclarait :
« La France est et ne peut être qu'une monarchie.
« Le roi est votre maître ; vous ne devez obéir qu'à lui ; ceux qui vous disent le contraire sont des rebelles[1]. »
Usurpation et attentats de l'Assemblée nationale, tel était le titre d'une brochure, «de l'imprimerie d'un royaliste», parue en 1790, à Genève[2].
La Corruption de l'Assemblée nationale et les crimes de ses membres, par un Ami de la Vérité, avait pour épigraphe :
Le salut de l'État nous a rendus parens,
Scellons notre union du sang de nos tyrans[3].
Des caricatures, en outre, représentaient les différentes séances de l'Assemblée, avec le portrait-charge des députés, qui en Arlequins, qui en Pierrots, qui en portières ; d'autres avec des têtes de cerf, de cochon, de boule-dogue, de coq, de taureau.
Non contents de lancer des attaques par la plume ou les estampes, les monarchistes entrèrent dans la discussion politique active, s'ingénièrent à fonder une société nouvelle, alors que le club de 1789 et celui des Impartiaux[4] faisaient de la réaction modérée. Des débris de ces deux clubs ils voulurent former, pour affermir les idées de contre-révolution, une Société des Amis de la constitution monarchique, qui serait exclusivement dévouée à l'autorité royale, mise en regard avec l'autorité des députés.
Des conférences, tenues chez La Rochefoucauld, avaient préparé, on l'a vu, l'existence du Club des Impartiaux. Clermont-Tonnerre fut, de même, l'initiateur du Club monarchique.
III
Chez Clermont-Tonnerre et chez d'autres nobles royalistes, de mai 1789 à 1790, on se concerta, on continua à Paris, par fractions, les réunions du Club de Viroflay, près Versailles, que nous avons indi-