velle édition, se présenta pour remplir une
partie du vide de ma solitude ; j’acceptai
ses offres ; il entreprit de me fixer. Je fis
tous mes efforts pour seconder ses bonnes
intentions.
Tout allait passablement dans les commencements. C… aurait rougi de trouver à redire aux dépenses que je faisais ; il prodiguait ses générosités en nourrisson de la fortune qui, dans le premier feu de la faveur, veut se montrer digne de sa destinée. Je ne pouvais manquer d’être heureuse avec lui, s’il n’était pas survenu des tracasseries dans l’intérieur de ma famille, qui dérangèrent la situation paisible dont nous jouissions.
Mon beau-père s’attira des querelles, se fit battre, mit le quartier en rumeur. Le commissaire, instruit de ces querelles domestiques, nous fit conseiller de changer de quartier, afin de dépayser la médisance. Ces avis étaient pressants, nous vîmes de la nécessité à les suivre, nous y déférâmes et fûmes nous établir rue Sainte-Anne.
Ce fut là que je connus le marquis de