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LA
BELLE ALSACIENNE

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DEUXIÈME PARTIE




Je m’étais vainement flattée de pouvoir inspirer à mon amant du Septentrion une ardeur constante. Soit insensibilité du climat, soit froideur naturelle et dont le vice dépendait de la constitution de son cœur, je crus m’apercevoir, après quelques jours de connaissance, que l’impétuosité de sa flamme se ralentissait : une femme est