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l’on va mettre là…

Et se tournant vers moi, elle me dit : « Va, chéri… va conquérir ce nouveau pucelage. »

C’était facile à dire. Je ne te rends pas compte en détail des efforts qu’il me fallut faire et que Maud supportait avec une constance vraiment héroïque, m’encourageant de ses exclamations étouffées, mêlées d’anglais et de français :

— Oh ! Go on ! push forward !… ta langue, Dora… slowly… que c’est bon ! push slowly… oh ! fort… quick… quickly… Dora… darling… oh ! je sens ton foutrrre… I am fainting… my bottom… oh !…

Elle retomba, le nez, sur le coussin, pendant que Dora se relevait en s’essuyant les lèvres couvertes de liqueur…

— Attends, dit Maud en me retenant, ne t’en va pas… laisse-le sortir tout seul… je le sens… oh ! ajouta-t-elle en portant vivement le doigt à son bouton en feu… je jouis encore… oh !…

— Encore !… dit Dora… mais elle n’a fait que cela !… Je l’ai sentie couler au moins trois fois…

— Je suis morte… morte de bonheur… soupira la petite en se relevant et en s’étendant sur la chaise longue.

Flora me prit la main et m’entraîna. C’est elle qui voulut laver, nettoyer maître Jacques, qui en avait bien besoin.

— Repose-toi un moment, mon chéri, me dit-elle.

Elle me prit dans ses bras et me posa la tête sur son sein. Je portai machinalement la main à son chat.

— Tu dois en avoir envie ?… lui demandai-je.

— Oui, je suis terriblement excitée…

Dora et Maud revinrent.

— C’est à moi, maintenant, dit Dora… te sens-tu bien, mon Léo ?…

— Tiens ! ma belle, regarde plutôt !…

— Oh ! fit Maud, et dire que ce n’est pas pour moi !…

Elle vint se jeter sur mon membre et se mit à le sucer

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