entre les deux jambes, de telle sorte que j’avais quatre doigts dans ses poils et que mon pouce se trouvait juste sur son petit trou mignon où il chercha à s’enfoncer.
— Ah ! fit-elle en s’arrêtant et en se prêtant à cette manœuvre, j’aime assez qu’on me mette le doigt là… Mes chéries me l’ont souvent fait pendant qu’une d’elles mettait sa langue sur mon clitoris…
— Je le crois bien, répondis-je, les deux choses se complètent ; avec le doigt, ça s’appelle faire postillon, ou postillonner…
— Moi aussi, dit Maud, j’aime ça, postcuillonner…
— Mais, ma chère Flora, continuai-je, puisque tu ne veux pas être dépucelée aujourd’hui, je vais te l’introduire dans ton petit trou de derrière… et tu seras tout de même vierge… jusqu’à nouvel ordre…
— Oh ! dit-elle, est-ce possible ?… Une pareille grosseur !…
Et elle serrait fortement dans sa main l’instrument de son supplice.
— Mais oui, c’est possible, fit Maud d’un ton sentencieux ; tu sais bien qu’il y a des hommes qui le font entre eux, et je ne crois pas qu’ils l’aient plus large que nous… Tu sais bien, sir Duncan Simpson, le père de Dora…
— Veux-tu te taire ! mauvaise langue, dit Flora, en donnant une claque sur les fesses de l’indiscrète blondinette.
Je les regardais toutes deux, très surpris.
— Eh oui ! me dit Flora à l’oreille, sir Duncan passe pour avoir ce vice ; il a un assez joli petit Eurasian[1] de seize à dix-huit ans, qui ne le quitte pas… Beaucoup d’autres Anglais font de même… aussi leurs femmes leur rendent-elles la pareille entre elles.
- ↑ Les Anglais, dans l’Inde, désignent sous le nom dédaigneux d’« Eurasians » les descendants des Anglais purs avec les femmes indigènes, et réciproquement. Ce dernier cas est infiniment plus rare.