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CONGRÈS DE ROUBAIX

DISCOURS DE M. René Renoult

Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale

Mesdames, Messieurs, Monseigneur,

Je vous remercie bien sincèrement d’avoir associé le gouvernement de la République à l’œuvre magnifique que poursuivent et qu’accomplissent vos trois Congrès de la Mutualité internationale, de la Mutualité maternelle et de l’Hygiène sociale. Je vous suis tout particulièrement reconnaissant de la pensée que vous avez eue de m’appeler au milieu de vous, non pas dans une fête d’apparat, mais dans une séance de travail qui va clôturer brillamment vos trois Congrès.

Mon devoir, ma fonction et d’ailleurs mes convictions républicaines me conduisaient à m’intéresser très vivement à toutes les questions qui ont été posées devant vos Congrès. et qui, comme on l’a dit maintes fois au cours de cette séance, ressortissent les unes et les autres au département ministériel à la tête duquel je me trouve actuellement placé. Ce sont d’ailleurs des questions qui toujours m’ont passionnément intéressé.

Il était donc tout naturel que je vinsse au milieu de vous et que j’écoutasse avec toute l’attention que j’y ai apportée les rapports qui ont été présentés ici par vos Rapporteurs généraux.

J’ai, comme vous, Messieurs, applaudi de tout cœur l’allocution si belle que vient de prononcer Son Altesse le prince de Monaco, allocution qui s’inspire non pas seulement des sentiments mutualistes qui vous animent tous, mais d’un admirable sentiment de fraternité universelle. (Applaudissements.)

J’ai admiré aussi le talent remarquable, l’art oratoire, l’émotion véritable avec lesquels le sympathique et distingué président de la Fédération nationale de la Mutualité française a dit tout à l’heure les résultats déjà obtenus et les espérances de demain. J’ai pris soigneusement note des vœux qu’il a résumés à la suite du Congrès international de la Mutualité et je puis, sans entrer dans de longs détails, lui donner l’assurance, vous donner à tous l’assurance, que j’emploierai mes efforts