Page:13 lettres d'Augusta Holmès à Camille Saint-Saëns.pdf/26

Cette page a été validée par deux contributeurs.

m’a donné une violente douleur dans l’épaule. Donc, j’espère que vous me pardonnerez mon absence.

Quand partez-vous ? Je voudrais bien vous revoir avant que vous ne retourniez aux pays bleus. Je suis triste aussi que vous n’entendiez pas mon nouveau poème symphonique Andromède, qui sera vraisemblablement joué chez Colonne cet hiver. Mais à ce moment, heureux, vous fumerez des tabacs parfumés sous les palmiers, en suivant de l’œil le vol des colombes !

Faites-moi signe s’il est possible de nous rencontrer, fut-ce une demi-heure. Mes soirées sont libres à partir de Lundi prochain.

Vous ne m’avez rien envoyé pour la 1re  de « Proserpine » ; pourtant j’aurais été bien heureuse de joindre